et bien pertinente puisque ce sacrement n'est pas réservé aux mourants en général et à toute extrémité en particulier, mais aux ... malades, si, si, en grave danger.
Et qu'il vise non pas un vague accompagnement ou un passage vers la mort toute proche mais au contraire la guérison de l'âme comme du corps, de sorte que "C’est cependant une faute très grande de ne donner l’Extrême-Onction au malade qu’au moment où tout espoir de guérison est perdu" (catéchisme de Trente) , et qu'à mon sens ont en réalité bien peur de la mort ceux qui ne voient ce sacrement que comme une "assurance vie" pour l'au-delà, à ne recevoir qu'au dernier moment.
D'ailleurs nombreux sont les prêtres qui se plaignent, dans nos pages même il me semble, qu'on ne les appellent que lorsque il est trop tard pour que ce sacrement soit le plus fructueux, tant "Il est bon de recevoir l’Extrême-onction quand on est encore en pleine connaissance et avec quelque espoir de vie, parce que, en la recevant avec de meilleures dispositions on peut en retirer plus de fruits, et encore parce que si, pour le bien de l’âme, ce sacrement rend la santé du corps, c’est en secondant les forces de la nature et qu’il ne faut donc pas attendre que tout espoir soit perdu." (catéchisme de saint Pie X) . Sans compter que comme tous les sacrements, là aussi autant que possible et pour porter les meilleurs fruits, il se prépare un minimum.
Bref, oui ce sacrement est pour les malades et de soi n'a rien d'extrême, et même s'il arrive en effet qu'il soit la dernière onction que le chrétien reçoive, c'est là le sens de l'appellation traditionnelle, il peut aussi être renouvelé, et redisons-le, ne doit pas être administré, autant que possible, en toute "extrémité" .
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