Le mot extrême n'est donc pas à comprendre en sous-entendant "extrémité de la vie"
C'est justement à cause de cette erreur funeste qu'il a été nécessaire de rectifier le nom, pour le rendre plus proche de la réalité théologique !
De plus, cette appellation faisait que la famille avait peur d'appeler le prêtre, car le malade était
terrorisé par la visite du prêtre.
Si le prêtre vient, c'est qu'il apporte la mort !
J'ai pesté contre ces gens qui appellent un prêtre à des heures impossibles (ou des jours impossibles) pour un malade qui était à l'hôpital depuis 2 mois et qui vient de tomber dans l'inconscience.
Quelle absurdité !
La Confession, l'Eucharistie ne sont-ils pas des sacrements qui peuvent (et doivent) être donnés à des malades ?
On peut et on doit les leur donner, mais ces sacrements ne sont évidemment pas spécifiques aux malades !
Je crois avoitr raconter qu'un prêtre se demandait si les carmélites de Compiègne avaient pu recevoir l'Onction avant leur décapitation : ma réponse : certainement pas, car elles n'étaient pas malades !
Ce n'est pas le sacrement des mourants.
Et
on doit le leur donner le plus en amont possible, dès qu'il y a un danger. C'est là qu'il aura le plus d'efficacité pour la sanctification du malade et sa guérison éventuelle. Le Code ne dit même pas "danger de mort", ce terme a été omis exprès.
Abbé Michel Mallet (j'ai reçu ce Sacrement un nombre de fois - la dernière fois, c'était par un Archiprêtre assisté de 4 (ou 3 ?...) autres prêtres (j'ai profité d'une réunion des prêtres de la paroisse), conformément au texte biblique : "qu'il appelle
les prêtres de l'Eglise,
ils...". Du coup, un mois après, le chirurgien : "Vous allez rire !... votre tumeur ! Elle n'était pas cancéreuse ! C'est extrêment rare, un seul cas par an !...")