entre la notion objective (la liturgie), et la notion subjective (la dévotion).
Exprimer des dévotions subjectives (fussent- elles pontificales ou collectives) par la liturgie est une erreur.
Il y a ainsi des fêtes "subjectives", fêtes d'"idées" ou de "piété", pour la plupart crées au XIXe et au XXe siècles, qui doublent inutilement et parfois altèrent ou diminuent les fêtes majeures, proprement liturgiques. Ainsi la fête du Christ Roi n'ajoute rien à l'Epiphanie. Fêter la royauté de Marie n'ajoute rien à l'Assomption...
Et les textes produits pour ces célébrations sont pour la plupart pauvres et répétitifs, les mélodies empruntées à d'autres offices, ou si elles sont crées, difficilement chantables.
Ainsi, l'octave de la Pentecôte souligne et affirme le mystère de cette fête majeure et permet d'en développer tous les aspects, y compris la présence de la Vierge Marie au Cénacle. Nul besoin de rajouter de la dévotion subjective qui passe et qui s'estompe vite .
Ne vaudrait-il pas mieux bien respecter les temps et les fêtes et en approfondir les aspects en soignant leur célébration, plutôt que délayer le tout dans un sentimentalisme passager et sans vraies racines ?
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