... avec le troisième "bienfait" qu’on peut avoir un problème.
Le jeûne ne "satisfait" pas à la justice divine. Au-delà du terme même de "satisfaction", pas très heureux, car risquant d’être mal interprété (comme si la justice divine réclamait un sacrifice dans un processus mercantile de droit lésé et rétabli bien éloigné de la gratuité du Fils donné), au-delà donc du terme, ce n’est pas notre jeûne qui "satisfait" (qui fait assez), ou qui sauve (nous justifie, nous rend juste), mais les seuls mérites infinis du Christ.
Le jeûne nous exerce à aimer Dieu en répondant ainsi à Sa miséricorde. Il nous tourne vers Dieu, il nous convertit, comme le rappelle Paterculus. Et en nous tournant vers Dieu, nous nous élevons vers la contemplation des réalités célestes, comme vous dites, et nous nous détournons de nos passions en les "éteignant", quel que soit le processus chimique ou physique qui se passe dans notre corps.
Rappelez-vous les lectures (NOM) de dimanche dernier. Contrairement à Adam et Eve qui se tournent avec une sorte de fascination vers le serpent tentateur et dialoguent avec lui, Jésus, après avoir jeûné pendant 40 jours, se tourne vers Son Père en ramenant tout à Lui, par trois fois. A nous de suivre son exemple.
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