Cher Maître,
Il serait plus juste de dire que le magistère ne s’oppose pas à la peine de mort que de dire que la peine de mort en fait partie. C’est plus une non-opposition qu’un enseignement au sens doctrinal (en soi, on ne croit pas en la peine de mort : on admet juste qu’en certaines circonstances, elle ne constitue pas un acte peccamineux pour ceux qui la pratiquent).
D’autre part, si la peine de mort était un enseignement, le problème se poserait pour les États qui remplacent la peine de mort par d’autres châtiments, comme la réclusion criminelle à perpétuité.
En soi, un État qui ferait le choix du refus de la peine capitale serait dans les « clous » du magistère.
Comme Luc Perrin, je suis plus perplexe sur les motifs du pape que sur le dispositif.
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