Je peux penser que l'abolition de la peine de mort est un progrès, mais il ne faut pas tordre les textes. À commencer par l'Êvangile. Le grand trait des génies du catholicisme est de montrer comment on surmonte l'obstacle sans le nier (ce que fait le libéralisme).
Quant à la " conscience chrétienne", l'expression est polysémique. S'il s'agit du sensus fidei ou de consciences nourries et alimentées par la foi, on pourrait l'admettre. Mais s'il s'agit d'une porte ouverte aux élucubrations du jour, le raisonnement est biaisé.
En soi, je dirais que le pape raisonne sur des bases fausses (Veuillot disait que l'on pouvait dire des choses vraies sur des bases fausses, et inversement), même si je suis un partisan de l'abolition de la peine de mort, qui reste un progrès de civilisation.
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