Cet article de l'abbé de Cacqueray, à l'époque où il était supérieur de district, intervenait dans un contexte qui a profondément changé, celui d'un pape qui paraissait hostile à la FSSPX. Mgr Fellay a en effet pensé, peu après l'élection de François (2013), que ce dernier allait s'en prendre à la Fraternité.
Le supérieur général a précisé rapidement qu'il avait changé d'avis. Il a eu l'occasion de rencontrer le pape François, de discuter longuement avec Mgr Pozzo. Il a, après 2013, évoqué l'idée d'une possible régularisation finale même s'il n'en connaissait pas la date exacte. Son prédécesseur, l'abbé Schmidberger a indiqué deux ans plus tard que la régularisation était même souhaitable. Le Souverain Pontife n'a pas craint de son côté d'accorder progressivement aux prêtres de la Fraternité les pouvoirs légaux de juridiction ordinaire pour confesser, pour marier, pour extrémiser, à ses supérieurs pour juger en première instance et à ses évêques pour ordonner.
L'abbé de Cacqueray se réjouissait il y a cinq ans de n'être pas officiellement réintégré dans l'Eglise gouvernée par le Souverain Pontife (la formule est maladroite car elle laisse penser que la Fraternité n'appartenait pas à l'Eglise gouvernée par le pape). Mais cinq ans après, force est de constater que la juridiction ordinaire est donnée à la Fraternité pour tous les sacrements et qu'elle reçoit cette juridiction du pape lui-même. La réintégration a été unilatérale mais elle a été faite à 90 % au point que ses détracteurs n'ont pas grande chose à objecter. Par conséquent, le texte paraît daté.
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