Sieur Candidus,
votre sens est évidemment correct pour qui parle religieux... ou du moins valeur personnelle :
soumettre à un examen pensez-vous sans doute, comme d'un épreuve (occasion de faire ses preuves), acte neutre qui vise à être juste.
Mais, mais...
si vous êtes imbibé d'un milieu qui pense lutte (de classes ou de fric à conquérir), vous aurez : sous-mettre, donc autorité de nature, donc infériorité invincible ou quasiment de celui qui est soumis.
Se décider au XX° à employer soumettre au lieu de induire, entrer et autres équivalents de se laisser faire par des envies tentantes et fausses a été une bourde flagrante : c'est oublier que le mot serait tordu. Alors pourquoi avoir changé le connu "induire" très peu usité, bien spécifique de l'esprit qui va être tenté et devra choisir son camp : entrer dedans ou refuser... ? Je n'ose écrire une réponse à cette question...
Je comprends votre réaction. Je ne la sens pas vraie...
En tout cas, se placer devant la porte "Tentation" et délibérer en soi d'y entrer ou pas, est bien plus descriptif de ce qui se passe en nous que d'employer le mot soumettre beaucoup plus passif, dans ses deux acceptions.
Avec mes bonnes salutations
Glycéra
qui s'en sort pour elle-même : j'emploie toujours le latin,
sauf obligation familiale ou sociale.
* peu usité à part le littéraire "induire en erreur", entendu plusieurs fois "enduire d'erreur" quand j'étais enfant ;-), ce qui m'a fait demandé le sens de ces mots.
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