Bien vu.
On perd souvent de vue, dans toute cette propagande malsaine pour saper le célibat, que si une autorité légitime permettait à des hommes mariés de devenir prêtres latins, d'abord, cela ne changerait rien pour la situation non-canonique des prêtres qui se sont mariés illicitement (le défroquement ne dispense pas du célibat, sauf exception rarissime !) au cours des dernières décennies.
Ensuite, on "oublie" de préciser que cette approximation à la douteuse pratique orientale (qui est, notons-le, sur ce point un lamentable départ de la tradition apostolique (et du troisième canon du concile de Nicée) ! et pas du tout "traditionnelle") devrait importer aussi la continence conjugale pour les prêtres mariés concernés.
En effet, les prêtres orientaux mariés doivent pratiquer la continence conjugale absolue les jours où ils célèbrent la liturgie (et où ils communient) ainsi que les veilles. Puisque les orientaux ne célèbrent souvent que cinq ou six fois par mois, c'est praticable et cela reste conciliable avec une vie de famille normale.
Or, dans l'Église latine la coutume existe pour les prêtres de célébrer quotidiennement. Ce qui voudrait dire que les fameux viri probati, soumis à la pratique orientale, devraient renoncer constamment à leurs devoirs conjugaux. Autant ne pas être marié, n'est-ce pas ?
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