Le moindre mal interdit de commettre une action intrinsèquement mauvaise. Par exemple, vous ne pouvez pas tuer une personne pour en sauver une autre, ou même pour en sauver 10, 100 ou un million.
Dans votre cas, il est possible de plaider la nullité du premier engagement. Et si ce n'était pas le cas, il faut vivre en "frères et soeurs". Si l'autre conjoint n'est pas d'accord, celui qui n'est pas capable de préférer le Christ n'est pas digne du Royaume des Cieux.
Et vous faites comment si le conjoint refuse que vous vous convertissiez ? Vous apostasiez le Christ auquel vous croyez ?
Il existe en effet des situations complexes. Il y en avait lorsque les païens se convertissaient et il n'est pas impossible que l'Eglise ait en effet accepté de fermer les yeux sur certaines pratiques habituelles.
Là, on parle de catholiques, mariés selon la foi catholique ! Ils savaient ce à quoi ils s'engageaient en se mariant à l'église ! L'indissolubilité est l'un des piliers du mariage chrétien. S'ils l'ignoraient, alors l'engagement est probablement nul.
Tout est déjà compris dans la doctrine traditionnelle. Y compris le for intérieur et le rôle du prêtre dans le cas par cas. Je ne dis pas qu'AL change la doctrine, mais à tout le moins, elle rouvre un débat déjà tranché avec le risque de voir tout un chacun y trouver ce qu'il veut. Et si AL change la doctrine, il faut le dire clairement. C'est la Dubia qui n'a pas encore eu de réponse.
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