ne peut pas être infaillible dans toutes ses décisions. Les papes sont des hommes et font des erreurs, comme tout le monde. Plutôt que de m'étendre sur la question du magistère, de ses limites, rappelons d'abord que le pape est, comme tout le monde, sujet au péché originel. Je ne pense pas que tout ce que Paul VI ait fait ou dit soit dénué d'erreur, ce qui serait absurde. Sa défense de l'abrogation s'explique dans un contexte clivant et dialectique où le pape a sa part de responsabilité.
Les papes modernes ont forcément fait des erreurs, pris des positions ou adopté des attitudes qui se sont révélées catastrophiques par la suite. Le bienheureux Pie IX avait aussi commis des erreurs en traitant de manière injuste les rites orientaux. Je ne peux nier, non plus, que Pie XI ait encouragé un corporatisme catholique qui s'est avéré désastreux en créant une sorte de corset dont certains ont cherché à s'émanciper... Je ne peux nier non plus que les papes pré-conciliaires aient été moins combattifs, incapables de susciter des anticorps ecclésiaux un peu à l'image de ce que fit Saint Pie X: je veux dire, par là, qu'ils ont peu anticipé la crise de l'Eglise en laissant une routine s'installer.
Il y a toujours une part qui ne saurait échapper à la critique. Inversement, des figures ecclésiales, malgré certaines insuffisances (Jean-Paul II et la liturgie), ont révélé une sainteté.
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