Suivant le langage traditionnel, l'amour, en tant que « force » supérieure, coordonne les actions de la personne, du mari et de la femme, dans le cadre des fins du mariage. Bien que ni la Constitution conciliaire ni l'encyclique n'utilisent - quand elles affrontent le sujet - le langage jadis habituel, elles n'en traitent pas moins de ce à quoi se réfèrent les expressions traditionnelles. Comme force supérieure que l'homme et la femme reçoivent de Dieu en même temps que la particulière « consécration » du sacrement de mariage, l'amour comporte une coordination correcte des fins selon lesquelles - dans l'enseignement traditionnel de l'Église - se constitue l'ordre moral (ou plutôt « théologal et moral ») de la vie des époux. La doctrine de la Constitution Gaudium et spes comme aussi celle de l'Encyclique Humanæ vitæ jettent la lumière sur ce même ordre moral dans leur référence à l'amour entendu comme force supérieure qui confère contenu et valeur adéquats aux actes conjugaux, selon la vérité des deux significations, l'unitive et la procréative, dans le respect de leur inséparabilité. Dans cette présentation rénovée, l'enseignement traditionnel sur les fins du mariage (et leur hiérarchie) se trouve confirmé et en même temps approfondi du point de vue de la vie intérieure des conjoints, c'est-à-dire de la spiritualité conjugale et familiale.
Jean-Paul II, audience générale du 10 Octrobre 1984
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Meneau
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