Je vous cite et c'est assez bien vu:
"Finalement, [...],
pour la messe traditionnelle c'est :
Une messe uniforme pour des participations différentes" où chacun lit ce qu'il veut: dit son chapelet, lit son missel ou le dernier san antonio (confidence d'un ami organiste), puisque le simple fait d'avoir fait le déplacement et que le prêtre consomme le Sacrifice nous dédouane pour l'éternité.
Vous noterez (et c'est le sens de ma vanne) que les mêmes, qui dénoncent l'individualisme supposé de l'homme contemporain, croient au salut individuel, donc à l'individualisme éternel.
Ils sont contre l'ego, mais sont pour "le salut du moi".
Je reviens à la première partie de votre résumé (je la restitue de mémoire, ayant échoué à la recopier):
"La messe réformée, une participation uniforme pour des messes toutes différentes."
Ce qui prouve quoi?
1. La "messe réformée" se situe dans une logique d'assemblée;
2. mais une logique d'assemblée ne fait pas un esprit d'équipe;
3. donc il n'existe pas un collectif qui transcende les individualités, ou qui parvienne à devenir une individualité.
4. D'où l'échec du collectivisme un individualisme perverti, n'en déplaise à ceux qui aiment manier le paradoxe pour le seul plaisir de le manier.
5. Donc le collectivisme de la "messe réformée" est plus altruiste que le solipsisme égotiste du salut individuel assuré par la "messe traditionnelle".
Donc nous avons dans un cas un individualisme poussé jusqu'à l'éternité, et dans l'autre un collectivisme impuissant à se construire comme individualité. En toute rigueur, lequel est préférable?
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