qui montre à quel point la tradition - petit t - était pertinente quant à sa forte répugnance à voir un pape démissionner. L'évêque émérite de Rome ne contrôle alors plus rien et les incertitudes de la succession sont les mêmes que d'habitude.
Je me demande comme Ph. Levillain si le pape Benoît XVI n'a pas été amené à baisser les bras en 2012 voyant qu'il n'avait plus de soutien suffisant si dans la Curie minée par Vatileaks et les dissensions anciennes que le pape n'avait pas voulu apaiser et qu'il n'en avait plus non plus dans les épiscopats. La décision de ne pas réintégrer la FSSPX, les nominations toutes bizarres qui sont allées avec, cela semblait un virage à 90°.
Ce fut l'un des nombreux vers dans le fruit du pontificat, l'un des pires : n'ayant pas ou peu de collaborateurs directs décidés à suivre ses orientations de fond, Benoît XVI a dû sans cesse composer, tergiverser, avancer à un rythme escargotique pour in fine être plus ou moins contraint à partir (hypothèse Levillain qui se tient).
La tonalité des media "catholiques" à l'issue de la renonciation n'était pas à la continuité. D'une certaine façon, le conclave a suivi les media libéraux occidentaux. Je ne suis pas même sûr que le pape Ratzinger pensait influer même de loin via en effet le coup de pouce donné au cardinal Scola sa succession.
Napoléon Ier au soir de Waterloo songeait-il encore à peser sur l'avenir de la France ? Il y avait pensé en 1814 mais en 1815...
Soutenir le Forum Catholique dans son entretien, c'est possible. Soit à l'aide d'un virement mensuel soit par le biais d'un soutien ponctuel.
Rendez-vous sur la page dédiée en cliquant ici.
D'avance, merci !