le Saint-Père doit-il revenir sur sa décision ? par jejomau 2013-02-20 11:59:10 |
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Le blog "La Question revient sur la renonciation de Benoît XVI en soulevant des aspects intéressants. Voici un extrait :
cette renonciation est très mal venue en nos temps de grandes confusions, car elle augure une menace directe sur le devenir de la Papauté, institution qui était et demeure l’ultime chance de sauvegarde de l’Eglise, et que la décision de Benoît XVI affaiblit en effet, en lui donnant un caractère de normalité collégiale qui n’est en rien conforme à sa nature, puisque la charge pontificale relève uniquement du droit divin, droit divin bien oublié par tous les commentateurs et observateurs de la vie de l’Eglise qui se sont faits entendre depuis le 11 février dernier.
Conclusion : Benoît XVI frappe symboliquement l’institution pontificale
Nous le redisons solennellement, l’origine du pouvoir pontifical vient directement de Dieu qui a donné au Pape la souveraineté universelle, absolue ; la suprême puissance non seulement dans l'ordre spirituel, mais encore dans l'ordre temporel, soumettant les princes de ce monde à l’autorité de celui qui est le Vicaire de Jésus-Christ, Roi spirituel et successeur de saint Pierre, faisant de l'Eglise une vraie et pure monarchie d’origine divine.
Si l’on ne se contente pas d’une ecclésiologie étroitement limitée au droit canonique disciplinaire, mais que l’on examine véritablement, et avec une attention exigeante, la nature du principe de la souveraineté pontificale, on perçoit en quoi l’Eglise tout entière est fondée, constituée, édifiée sur le « droit divin » du Pape, droit devant lequel tous les autres droits, sans exception aucune, et notamment le droit disciplinaire, s’effacent absolument.
"l'action de Benoît XVI a un impact "non simplement novateur, mais révolutionnaire»: «L'image de l'institution pontificale, aux yeux de l'opinion publique partout dans le monde, devient en fait dépouillé de son sacralité pour être remis aux critères de jugement de la modernité" permettant d'atteindre l'objectif énoncé à plusieurs reprises par Hans Küng et d'autres théologiens progressistes: celui de réduire le pape au rôle de "président d'un conseil d'administration, dont la fonction devient celle d'un pur arbitrage, accompagné d'un synode permanent d'évêques dotés de pouvoirs délibératifs.
«Le pape Ratzinger-Benoît XVI devrait retirer sa démission. Le temps n'est pas venu pour un nouveau pape, parce que ce serait celui d'un antipape."
« L'examen final est donc le suivant: le pape Joseph Ratzinger-Benoît XVI ne doit pas démissionner, mais devrait reculer une telle décision suprême, reconnaissant son caractère métaphysiquement et mystiquement impossible, et donc dénuée de fondement juridique."
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