Un évêque est détenteur, dans la collégialité catholique et romaine, du gouvernement souverain de l'Eglise sur un territoire ou une mission apostolique particulière.
De ce fait, il échappe à l'obéissance de son ordre ou institut clérical en ce qui concerne son gouvernement. De fait, les évêques issus du clergé régulier cessent d'être soumis aux règles de leur ordre. C'est ainsi que Toulouse a laissé son cher cloître pour un palais et une cathédrale. Il ne répond plus de rien devant le chapitre de son abbaye d'origine. Il en allait de même chez les spiritains in illo tempore.
Le problème des sacres de 1988, c'est qu'aucun gouvernement particulier n'a été donné aux quatre ordinands. Or, il n'y a pas d'ordre sans charisme de gouvernement. Car la mission de sanctification est, en principe, indissociable de la charge magistérielle et pastorale.
En voie de conséquence, en cas de normalisation de la FSPX, il faudra bien confier un mandat apostolique aux quatre pour les intégrer dans le fonctionnement ordinaire des institutions. Dans une prélature personnelle, ne deviendraient-ils supérieurs in solidum de leurs ouailles?
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