Un secret commis peut être manifesté en quatre cas au moins sans péché grave.
1. Par le consentement présumé du principal : Peut-on dire que le principal avait donné son consentement? Visiblement non si l'on en croit le communiqué qui a suivi.
2. Par le peu d'importance de la chose communiquée sous secret : Vous m'excuserez mais je ne trouve pas que ce soit un sujet sans importance.
3. Par inadvertance : Il eut fallu que quelqu'un scane la lettre par inadvertance, la mette en ligne par inadvertance... Si c'est un prêtre ou un évêque, je n'irai pas me confesser à lui de peur que "par inadvertance" il ne révèle les secrets de mon âme.
4. Pour une juste raison c'est-à-dire si garder le secret tournerait au détriment commun, ou au détriment d’une autre personne innocente, ou bien de la personne qui le communique, car dans ce cas l’ordre de la charité exige que ce soit révélé : Dans le cas présent avoir révélé ce secret au grand jour semble plus semer la zizanie qu'autre chose. Cela semble du moins un grand manque de prudence.
Le cas échéant, ces quatre raisons que donne le Saint Docteur, nous permettent donc de dire que cet acte était illégitime et qu'il y avait matière grave dans le fait de publier ces lettres.
Après savoir si c'est un péché mortel, nous ne sommes pas dans les consciences. Mais qu'il y ait matière grave, c'est sûr!
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