Bonjour Anton,
Si "l'herméneutique de la réforme", dans son expression officielle, entend prendre son envol en faisant l'économie d'un renforcement et d'un ressourcement en plénitude, au contact et au moyen du carburant et du fortifiant spirituels auquel je pense, je ne dis pas que l'avion risque de s'écraser, mais je dis qu'il risque de ne pas voler aussi haut et loin que nécessaire, pour la gloire de Dieu et le salut du monde.
Le 4 décembre 2013, quelques jours à peine après la fin de l'année de la Foi, en 2012-2013, ce sera la commémoration MINIMALE ou MAXIMALE du 450 ème anniversaire de la "clôture" ou "conclusion" du Concile de Trente, qui est bien plus, à mon sens, le Concile de la Réforme catholique que le Concile de la Contre-Réforme catholique.
A mon petit niveau, je n'ai évidemment que des souhaits, et non des exigences, à formuler ; pour autant, je crois que si le concepteur de "l'herméneutique de la réforme" ne s'ouvre pas davantage, d'une manière encore plus audible et visible, lisible et sensible, et n'exhorte pas davantage les catholiques, à s'ouvrir eux-mêmes davantage, sur le patrimoine dogmatique et doctrinal, liturgique et pastoral, sacramentel et spirituel, de la Tradition, tel qu'il s'est exprimé, au moment puis en aval du Concile de Trente, je ne dis pas que Benoît XVI risque "de manquer son affaire", mais je dis que le risque soit que l'Eglise s'en tienne à un recentrage palliatif.
Pour mémoire, et sans esprit polémique, je vous précise ou vous rappelle ce qu'a été la commémoration, que je crois MINIMALE, par Jean-Paul II, du 450 ème anniversaire de l'ouverture du Concile de Trente :
450 ème anniversaire de l'ouverture du Concile de Trente.
Bonne réception de cette précision, en réponse à votre question, et bon après-midi à vous.
Scrutator.
PS : je ne méconnais pas la part de provocation qui réside dans ce genre de message ; en l'occurrence, cette provocation est volontaire : elle entend provoquer, je l'écris comme je le pense, dans l'espoir que l'Eglise catholique fasse ENFIN preuve
- de beaucoup moins de nostalgie vis-à-vis de l'évènement qu'a été le Concile Vatican II, qui est un peu "notre chapelle sixties" ;
- de beaucoup plus de fidélité respectueuse des fondamentaux qui ont été clarifiés et fortifiés, au moment puis en aval du Concile de Trente.
En priorité, "l'évènement" consensuel, médiatique, sympathique, qui avait en vue davantage d'attractivité de l'Eglise ad extra
OU
En priorité, "les fondamentaux" exigeants, fortifiants, nourrissants, qui ont contribué à davantage de solidité de l'Eglise ad intra.
Je ne dis pas que c'est aussi simple, mais je crois qu'il va falloir choisir, ou, si le bon choix a ENFIN commencé à être fait, il va falloir passer à la vitesse supérieure, pour le faire entrer en vigueur au concret.