de la femme adultère qui allait être lapidée et que Notre Seigneur n'a pas condamnée et considérer que :

1. Les vœux prononcés par les communautaires (postulants, novices et engagés définitifs) sont des vœux PRIVES qui ne relèvent nullement du droit diocésain ( ne relèvent pas du diocèse) ni du droit canonique (ni de Rome).

2. Pierre-Etienne bien connu sous le nom de Peter (c'est comme cela que tous, petits et grands, l'appellent à la communauté), n'est pas prêtre du tout ni même un vrai moine au sens monastique et religieux du terme. Par conséquent, il n'a en réalité que le statut d'un célibataire-moine privé (c'est à dire quelqu'un qui a décidé de vivre en moine de sa propre initiative, et lui, Peter, a donc choisi de le vivre aux Béatitudes).

3. Il était chargé de l'animation liturgique : il est bon pianiste et animait les célébrations liturgiques de la communauté.

4. Il était toujours souriant et plein d'entrain. Franchement je suis tombée des nues en apprenant ce pourquoi il a été inculpé.

5. Il a eu le courage d'avouer son péché même s'il a mis du temps à le faire. Bien sûr cela n'efface pas du tout le mal commis ni la douleur des victimes. A-t-il demandé pardon aux familles ? Je ne sais pas.

Les fondateurs de la communauté sont responsables, et bien plus coupables, de ne pas lui avoir demandé dès qu'ils ont constaté les faits de quitter la communauté pour aller se faire soigner ou bien de l'envoyer en ermitage quelque part où il n'y aurait pas d'enfants au fin fonds du désert tout comme les starets érémitiques orthodoxes qui vivent tous seuls. Ils ont agi comme les évêques dans les diocèses : ils étouffent les affaires.

Maintenant reste à savoir : que se passera-t-il pour Peter lorsqu'il aura purgé ses 5 ans ? Où ira-t-il ? Que fera-t-il ? Le mettra-t-on en contact à nouveau avec des enfants ?

2. La communauté est érigée en "Association catholique de fidèles" par conséquent elle n'a jamais été un ordre monastique religieux a proprement parler.

Elle a fonctionné, à Mortain par exemple dans les années 90, comme un ordre monastique religieux avec Laudes, messe, vêpres, complies, matines, adoration perpétuelle, chapelet quotidien, mais sans la rigueur des ordres : les gens se parlaient, il n'y avait pas de silence, pas d'enseignement des Pères de l'Eglise: à Mortain on y enseignait le midrash,les commentaires rabbiniques, et on y célèbrait le chabbat. Elle fonctionnait en "oeucuménique" puisque Ephraim avait eu le projet de faire venir des orthodoxes à Mortain et de les loger dans le moulin. Mais il n'y a pas eu beaucoup d'orthodoxes qui y sont venus !

3. Il n'y avait pas de promiscuité du logement : les familles logeaient dans l'étage des familles. Les frères moines et célibataires laïcs dans l'étage qui leur était réservé, et les sœurs moniales et célibataires laïques dans un autre étage.

4. Chacun des enfants avait sa chambre dans l'appartement de leurs parents.

5. Les enfants prenaient leur repas de midi à part avec un menu différent sauf le soir, le week-end où ils mangeaient au réfectoire avec tout le monde.

6. Les parents ont eu beaucoup de mal à obtenir que les enfants puissent manger deux soir par semaine avec leurs parents dans leurs appartements. Pendant des années ils ont mangé avec tout le monde au réfectoire.

7. J'estime qu'il est très dangereux de faire cohabiter des moines, des moniales et des familles ensemble. Le démon est très fort : il sait s'y prendre pour tenter le monde ! Il faut donc que les moines, les moniales, les familles soient entièrement séparés les uns des autres pour qu'ils puissent assumer comme il se doit leur devoir d'état !

8. Pour être "berger(e)" ou prieur(e) d'une communauté religieuse de moines et de moniales, il faut avoir un cœur de père et de mère pour ses religieux et religieuses comme si ces derniers étaient leurs propres enfants, et avoir à l'esprit Dieu premier servi, sinon le couvent/monastère finit pas sombrer dans l'hérésie et le chaos.

9. Les enfants de parents que je connais et qui ont quitté la communauté ont lâché toute pratique catholique.

10. La direction spirituelle inexistante, ou se faisant en interne, soit en vase clos dans la communauté, les membres qui quittent la communauté se retrouvent comme des "handicapés" lorsqu'ils doivent affronter le monde extérieur. Et lorsqu'ils sont sortis, personne parmi les responsables ne cherchent plus à savoir ce qu'ils sont devenus.

Bref, indépendamment de l'affaire de Peter, la communauté des Béatitudes n'est pas du tout une communauté catholique au sens traditionnel du terme, l'accent n'étant pas mis ni sur le devoir d'état du catholique en fonction de sa vocation, ni sur la foi catholique elle-même, ni sur ses lois, mais plutôt sur un "mix" informe syncrétique fruit de Vatican II.

L'abbé Tison est révolutionnaire dans sa façon de penser :

- En se portant défenseur de la divulgation du secret de la confession ne se rend pas compte qu'il se range en fait de l'avis des Témoins de Jéhovah, une secte qui prône la confession en public de leurs péchés, et des ennemis de l'Eglise !!

- Il ne précise pas quelles sont les dérives sectaires observées aux Béatitudes. Il n'y a pas que la pédophilie a mettre en épingle, il faut encore mettre en épingle tout ce qui va à l'encontre de la foi catholique !

Déjà le fait d'enseigner autre chose que la religion catholique aux fidèles dans une structure en principe catholique et devant observer les lois catholiques est déjà en soi une dérive très grave et sont même une atteinte grave à la foi catholique authentique, et cela est très largement observé dans des paroisses et monastères catholiques en France et à l'étranger aujourd'hui sous prétexte d'ouverture aux autres et de "communion" avec "les frères séparés" !

Bref, tout cela m'attriste beaucoup.

Prions pour que la tentation s'éloigne définitivement de Peter, pour qu'il soit libéré du démon qui le lie et l'enserre, et que cette épreuve terrible autant pour les victimes que pour lui soit une purification salutaire pour leurs âmes : que les victimes parviennent à pardonner et que Peter ne pèche plus.

Quant à l'abbé Tison, prions aussi pour qu'il puisse percevoir la Grâce divine incommensurable attachée à la confession des péchés et à la préservation de son secret et donnée en cadeau par Dieu au pécheur repenti. C'est Dieu Miséricordieux qui juge et pardonne ! Le prêtre n'est que l'instrument que Dieu a choisi pour pardonner, il est le canal de sa Grâce !

Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Cœur Immaculé de Marie, priez pour nous pécheurs, maintenant et à l'heure de la mort.

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