(fautes d'orthographe... corrigées)
Je vous écris dans un esprit d’amour fraternel, sincère, de sagesse, et d’objectivité.
Je fais référence à votre message d’hier soir et celui-ci.
Si l’auteur de cette pièce laisse faire de tels actes (sans les qualifier pour l’instant) envers le visage de Dieu, c’est qu’il doit avoir une vie intérieure, spirituelle donc, et qu’il a pensé à toutes les éventuelles réactions des uns et des autres : négatives ou positives.
Les positives peuvent ressembler à la vôtre.
Je vais parler maintenant des négatives, et là, nous commençons à qualifier les actes de cette pièce envers le visage de Dieu.
Si l’auteur a fait cette pièce c’est qu’il avait conscience des réactions positives et négatives qui allaient prendre forme, comme pour tout spectacle ou film.
C’est une logique simple et évidente.
Ayant une vie spirituelle (du fait qu'il escomptait des réactions telle que la vôtre), l’auteur a quand même pris le risque de poser des gestes de colère sur le visage de Dieu.
L’auteur a oublié une chose essentielle et plus qu’importante et qui a échappé à beaucoup, malheureusement.
(Nous allons comprendre maintenant pourquoi ce spectacle est une humiliation envers Dieu)
Pour les catholiques, comprenant qu’ils puissent s’en prendre à Dieu, cela est un manque de maturité dans la foi.
Il faut appeler les choses par leur nom.
En effet, laissant Dieu se faire humilier (cela m’a naturellement fait penser au couronnement d’épines, aux crachas, gifles et tous les autres mauvais traitements infligés à son visage durant sa Passion) il aurait fallu qu’il explique que l’homme et le monde souffrent non pas à cause de Dieu mais de Satan.
L'homme accusant toujours à tort Dieu.
Par logique, et ensuite viennent les sentiments d’amour, de respect et de gratitude envers Dieu, le visage de Dieu devrait être remplacé par celui de Satan.
Mais au lieu de cela, le visage de Dieu reste là, s’offrant toujours, par qu’Il est le pur Amour, l’Amour infini, l’Amour miséricordieux… à se faire humilier par l’homme avec ce qu’on lui met entre les mains, n’ayant plus un cœur mais juste son esprit destructeur.
Les grenades étant une arme de guerre, elles sont une violence extrême.
Je me veux toujours d’être objective, en tout, mais l’auteur de cette pièce nous trompe, malgré tout ce que vous nous en avez dit, pour les raisons que je viens d’invoquer.
Nous savons tous que l’auteur n’est pas catholique, encore moins spirituel, et de ce fait, l’esprit du monde domine en lui.
Même en voulant faire croire à une quelconque histoire émouvante, ou de prise de conscience qui n’existe pas, les gestes restent bien posés.
Mère Térésa qui a été dans la nuit de l’esprit pendant de longues années a même été tentée par Satan lui disant qu’elle n’avait pas la foi, elle était au milieu de milliers de malades, de la misère du monde, et pas un instant elle s’en est pris à Dieu, au contraire, la prière était constante en elle, l’adoration, les sacrements, toujours fidèle envers Dieu.
Ne soyons pas dupes monsieur l’abbé, analysons jusqu’au bout par le dialogue comme vous le dites. C’est indispensable et c’est bien.
Lorsque vous voyez une personne s’en prendre à Dieu représenté en statue ou dans le Tabernacle, allez-vous la laisser faire ?
N’allez-vous pas la prendre par la main, la calmer, lui expliquer que ses souffrances ne viennent pas de Dieu mais de Satan ?
Je viens de prendre cet exemple pour dire que l’auteur de cette pièce aurait dû abandonner son projet scandaleux (parce qu’il l’est) tout au moins par sagesse, avant qu’il prenne forme, pensant aux âmes fragiles parce que nous sommes tous différents, que les cœurs ne se ressemblent pas, d’où je pense la diversité des messages que vous avez reçus aussi. Je déplore ceux qui manquent d’amour fraternel.
Tout cela est regrettable, et n’oublions pas de prendre soin de notre âme en premier pour prendre soin des autres aussi, parce que nous devrons répondre de tout.
Que Dieu vous guide et vous explique ce qu’Il vit par ce spectacle, son avis sera meilleur et plus sûr que le nôtre.
Dieu est simple, nous, nous compliquons toujours tout :
« l’être humain, Dieu l’a fait simple, mais eux, ils se sont cherché mille problèmes » (Qo 7, 29 – Bible des Peuples)
En union de prière fraternelle
votre sœur Véronique