Mouais par Luc de Montalte 2024-08-05 09:31:42 |
Imprimer |
La scène était choquante et grotesque et c'est probablement l'intention des organisateurs d'avoir voulu faire l'éloge de la débauche, sauf que justement il fallait noter qu'ils ratent leur coup. Qu'ils lisent les Liaisons Dangereuses par exemple, la Merteuil est clairement détestable et diabolique, et reçoit d'ailleurs sa punition. Bien de noter l'autopublicité toutefois, peu l'ont relevé.
Le texte de la tribune :
Eclipsées par l’outrageuse « Cène », les scènes tournées dans le Salon Ovale de la BNF méritent un minimum d’éclaircissement sur le message qu’elles véhiculent. Elles sont introduites par le tableau « liberté » avec la pauvre Reine Marie-Antoinette décapitée qui a déjà fait couler beaucoup d’encre, et les jets de sang symbolisés par les serpentins rouges. “Pas de liberté pour les ennemis de la liberté.”
Puis arrivent les danseurs au bout de leurs perches, fêtant certainement cette nouvelle « liberté » de faire n’importe quoi avec leur prochain. Pour que le message soit encore plus clair, des scènes filmées à la BNF sont intercalées : le tristement fameux trouple efféminé se montre mutuellement une série de neuf livres prétendument sur le thème de l‘amour, mais rivalisant en fait de débauche. En voici la liste.
– Romances sans paroles, recueil de poèmes de Verlaine et symbole de l’amour homosexuel entre Verlaine et Rimbaud.
– On ne badine pas avec l’amour, pièce de Musset mâtinée de libertinage et d’anticléricalisme chrétien
– Passion simple, roman d’Annie Ernaux contant l’amour interdit entre une femme et un homme marié russe
– Bel Ami, roman de Maupassant, aux glorieux thèmes de prostitution, adultère et libertinage au service de l’ascension sociale
– Sexe et mensonge, de la co-auteur de la cérémonie d’ouverture Leila Slimani qui fait ainsi la promotion aux frais du contribuable de son livre décrivant une vie sexuelle des femmes au Maroc : prostitution, relations hors mariage et homosexualité…
– Le diable au corps, roman de Radiguet : rien de moins qu’une relation pédophile adultérine entre une femme mariée et un mineur, le tout en l’absence du mari parti à la guerre
– Les liaisons dangereuses, roman épistolaire de Laclos entre libertinage, adultère, débauche, et sortie de couvent
– Les amants magnifiques, de Molière, contenant tous les plaisirs des « divertissements » de la vie à la cour
– Le triomphe de l’amour, comédie de Marivaux, concluant la série des livres avec l’histoire une femme travestie séduisant hommes et femme dont un frère et sa soeur.
Cette recension avait certainement pour but de mettre en valeur une des racines du délire wokiste de destruction de la famille et du couple : le libertinage des prétendues « Lumières ». Triste et unique image réductrice de la littérature française pourtant reconnue à juste titre dans le monde entier. S’il est vrai qu’en littérature le thème sentimental est souvent lié aux relations hors mariage, des références de meilleur aloi comme Cyrano ne manquent pas.
Rappelons enfin que cette propagande publique et mondiale de débauche est financée par nos très chers impôts, alors qu’en France l‘adultère est toujours une faute civile et la polygamie interdite. Pour combien de temps encore ?
Soutenir le Forum Catholique dans son entretien, c'est possible. Soit à l'aide d'un virement mensuel soit par le biais d'un soutien ponctuel. Rendez-vous sur la page dédiée en cliquant ici. D'avance, merci !
|
131 liseurs actuellement sur le forum |