de l'Occident décadent et perdu pour la raison et la foi, pas même "immoral" mais amoral, sans boussole aucune, ce qui est typique de l'anomie "libérale" quand elle atteint son point d'extrême décomposition, ainsi que l'avait bien analysé Émile Poulat et d'autres.
Si même la Conférence des évêques de France a dû se fendre d'un communiqué de réprobation, c'est dire qu'on a touché le tréfonds de l'abjection.
Asie, Afrique, partie de l'Amérique latine, la sanior pars - qui est aussi la majorité - des États-Unis (en gros l'Amérique "rouge" qui va porter Trump à la présidence s'il n'est pas assassiné avant), une partie encore consciente mais très minoritaire de l'Europe qui s'autodétruit à vitesse V, le monde orthodoxe bien sûr vomissent cette exhibition OTAN-UE-Davos.
Le clivage s'affirme dans tous les domaines entre la décadence suicidaire occidentale qui campe sur son arrogance néo-coloniale, sans plus en avoir les moyens économiques et militaires, d'un côté, le reste du Monde de l'autre appuyé sur le bon sens - il n'y a pas 569 "genres" mais deux - les valeurs religieuses fondamentales qui imprègnent toutes les cultures sauf la nôtre, les éléments qui sont les axes des diverses religions, en cela il y a une intuition juste dans Nostra aetate et le dialogue interreligieux SI et seulement SI l'exigence biblique de conversion à la foi trinitaire est la perspective.
Plus l'Occident OTAN-UE-Forum économique mondial et ses valets (ONU, OMS-Gates) creuse sa tombe, plus le Monde s'écarte de lui.
BRICS, dédollarisation, russophobie et bellicisme otaniste tous azimuts et soutien de plus en plus aveugle au régime génocidaire de Netanyahou and C° - épinglé par la Cour internationale de Justice et par la Cour pénale internationale excusez du peu -, folie de la surveillance des peuples via des pseudo-"vaccins" et l'intelligence artificielle, monnaie électronique CBDC, crédit social et smart cities (prisons urbaines dont ces "JO" sont un laboratoire comme auparavant tout le covidisme et ses absurdes conconfinements), objectifs affichés de dépopulation, haine de l'enfant - infanticide aux USA et dans des programmes politiques européens, pédophilie promue par l'OMS et de nombreux programmes "scolaires" dans les États/comtés/villes "bleues" démocrates aux USA au Canada ... tout cela se ramène in fine à ce qu'Emmanuel Todd a fort bien analysé dans son remarquable dernier ouvrage : une société sans foi devient sans loi et détruit ses membres.
Ce qui au coeur du Forum Catholique et de l'interpellation de saint Jean-Paul II élargie à tout cet Occident de pacotille des Boucheron et Jolly et Estanguet :
"L’homme d’aujourd’hui a beaucoup augmenté son pouvoir sur la terre, il pense même à son expansion au-delà de notre planète.
On peut dire en même temps que le pouvoir de l’homme sur l’autre homme devient toujours plus lourd. En abandonnant l’alliance avec la sagesse éternelle, il sait de moins en moins se gouverner lui-même, il ne sait pas non plus gouverner les autres. Combien pressante est devenue la question des droits fondamentaux de l’homme!
Quel visage menaçant révèlent le totalitarisme et l’impérialisme, dans lesquels l’homme cesse d’être le sujet, ce qui équivaut à dire qu’il cesse de compter comme homme. Il compte seulement comme une unité et un objet!
Ecoutons encore une fois ce que dit le Christ par ces mots: « Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre », et méditons toute la vérité de ces paroles.
8. Le Christ, à la fin, dit encore ceci: « Je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde » [7]; cela signifie donc aussi: aujourd’hui, en 1980, pour toute époque.
Le problème de l’absence du Christ n’existe pas. Le problème de son éloignement de l’histoire de l’homme n’existe pas. Le silence de Dieu à l’égard des inquiétudes du cœur et du sort de l’homme n’existe pas.
Il n’y a qu’un seul problème qui existe toujours et partout: le problème de notre présence auprès du Christ. De notre permanence dans le Christ. De notre intimité avec la vérité authentique de ses paroles et avec la puissance de son amour. Il n’existe qu’un problème, celui de notre fidélité à l’alliance avec la sagesse éternelle, qui est source d’une vrai culture, c’est-à-dire de la croissance de l’homme, et celui de la fidélité aux promesses de notre baptême au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit!
Alors permettez-moi, pour conclure, de vous interroger:
France, Fille aînée de l’Eglise, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême?
Permettez-moi de vous demander:
France, Fille de l’Eglise et éducatrice des peuples, es-tu fidèle, pour le bien de l’homme, à l’alliance avec la sagesse éternelle?
Pardonnez-moi cette question. Je l’ai posée comme le fait le ministre au moment du baptême. Je l’ai posée par sollicitude pour l’Eglise dont je suis le premier prêtre et le premier serviteur, et par amour pour l’homme dont la grandeur définitive est en Dieu, Père Fils et Saint-Esprit."
discours du Bourget, 1er juin 1980.