Par ailleurs, Scrutator n'a pas comparé le communisme et la réception d’un concile œcuménique, mais l'aveuglement volontaire des Progressistes lorsqu'il s'agit de justifier l'injustifiable malgré l'évidence !
Scrutator a comparé les raisons de l’aveuglement des uns (communistes) et des autres (« conciliaires », pour faire simple). Sauf que justement l’« aveuglement » des seconds (ou en tout cas les raisons qu’il y trouve) se fonde sur des raisons tout à fait conformes, a priori, au comportement catholique. Et c’est bien là-dessus que je trouve la réflexion un peu courte.
Tout comme vos réponses :
- ce n’est pas le nombre qui fait la vérité, nous sommes d’accord ; en revanche, la réunion universelle des évêques autour du Pape, déjà un peu plus.
- la distinction d’un concile « pastoral » n’ayant pas d’antécédent traditionnel n’a, relativement à l’autorité dudit Concile, que celle que chacun veut bien lui donner, je ne la trouve pas vraiment pertinente dans cette réflexion.
- « on juge l’arbre a ses fruits ».
Placet, mais peut être retourné contre les « Tridentins » : les excès / abus / sacrilèges commis au nom du Concile l’ont été par des clercs formés par l’Eglise « tridentine », celle du serment anti-moderniste, par exemple. Tandis que la timide restauration que l’on peut observer ici ou là l’est par des prêtres ou des évêques formés depuis le Concile. La formule a surtout une valeur réthorique dans la
disputatio, mais ne me semble pas être en elle-même très pertinente.
- sur la contradiction avec d’autres conciles ou d’autres textes du Magistère. J’entends bien l’argument, mais c’est justement là que je trouve l’absence de réflexion criante : on a affaire à un des actes suprêmes du Magistère de l’Eglise, et pouf pouf, on dit (ou constate, à la limite, peu importe) qu’il y a contradiction, et hop là, le problème est réglé. Je trouve cela désespérément court.
Jérusalem