Je vois que vous réagissez...
"Tous les parents ont connu" : non, Madame.
Et même pour des messes longuettes de près de deux heures comme on sait faire ici parfois...
Et si par aventure il y avait un pépin, nous étions au fond et prêts à sortir, quel que soit le temps. La voiture n'est pas très loin pour allonger l'enfant.
Je ne me suis jamais servi sur les autoroutes des lieux proposés aux parents, doutant fort de la netteté des lieux.
A Lisieux, voir comme cet été des hordes de vieux descendre du bus pour se jeter sur les toilettes, au lieu d'embrasser le sol... est une vision d'horreur.
Je n'aime pas davantage les mâles qui prennent leurs aises dans la rue ou dans les parcs.
Les catholiques, surtout tradis, devraient se distinguer par leur parfaite correction quand ils se déversent dans les bistrots des alentours d'une cathédrale...
Et ne pas acheter un café pour se croire autorisé à envoyer la femme et quatre enfants aux commodités.
Il faut jouer le jeu et se montrer généreux avec nos hôtes de quelques minutes.
Je ne crois pas qu'il y ait des commodités au Panthéon à Rome ou à Ste-Sabine...
Si j'avais été scout, j'aurais été terrorisé à l'idée de devoir creuser ou me débrouiller comme on dit pudiquement. Mais j'ai des enfants scouts à qui je pense souvent, pas plus tard que toute cette journée alors que des louveteaux étaient dans un parc public en centre-ville sans possibilité de fuite (ceci est réservé aux clandestins et SDF, que je plains pour ces derniers...).
Dans les églises traditionnelles que je peux fréquenter, je ne vois rien de ce dont vous parlez dans les unes, et dans les autres, ce ne sont jamais des personnes âgées qui se lèvent, mais des enfants qui savent marcher, parfois dès le début de la messe (cela ne me gêne pas plus que cela même si je suis ordinairement à quelques mètres de la sacristie... je me dis qu'à la place des parents, je serais gêné de défiler ainsi).
Anecdote qui sent le vécu pour quelqu'un qui travaillerait en bibliothèque : à la BM de Dijon, les six places réservées aux manuscrits, dans le choeur de l'ancienne chapelle jésuite d'un collège, se trouvaient à trois mètres des toilettes et des violents courants d'air subséquents qui vous envoyaient divers flux, mêlés d'eau de javel, propres à soulever le coeur systématiquement. Ces places se méritaient... outre les portes battantes qui claquaient. Je n'ai pas le souvenir d'y être jamais allé, en huit ans. C'est un peu comme ceux qui, ayant de grandes jambes comme moi, se plaçaient dans les bus de pèlerinage, devant la porte qui conduisait au sanctus sanctorum... J'avais une tolérance pour les vieux prêtres.
C'était aussi désagréable et outrageant (selon mes critères) que ceux qui gênaient ma quiétude lorsque je travaillais en salle d'histoire (rue de la Sorbonne). Finalement, à cela, je préférais encore voir des travaux de séduction par des jeunes gens très mal habillés, chemises hors du pantalon, dans la salle du fer-à-cheval...
Jusqu'à présent, je ne rêve pas encore de ce dont vous parlez avec force conviction !
Dans les lycées de ma région, il a été demandé par les minorités habituelles des toilettes non-genrées. Dans les BU et BM, il serait temps de s'aligner...
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