Et je lui avais répondu.

Haine des classiques

Et quelques-uns ici avalent le XIXe s. comme un bloc et sont prêts à sortir le moindre opuscule du cardinal Pie... sans de temps en temps faire le point sur les montagnes de bêtise et d'obscurantisme que l'Eglise savait entretenir, jusque dans le contenu de ses enseignements.
Et je pense être souvent le nez dans le XIXe s.

Si chacun est persuadé que le niveau des séminaires dans les années 1950 ou des années 30 était très digne... Les séminaristes avaient une soif d'apprendre, mais en de nombreux endroits, interdit d'avoir des livres personnels, tous devaient être visés, aucune bible personnelle et encore moins une bible française. Les professeurs qui lisaient leur cahier d'année en année, comme cela doit encore exister en certains lieux de formation et en certaines écoles hors contrat. Ce n'est pas mieux que les profs qui ne lisent plus depuis vingt ans ou qui posent leur derrière sur le bureau, en écrivant au tableau comme des cochons.

Pour ma part, j'avais été choqué de devoir lire "L'immoraliste" en première littéraire, m'étant renseigné sur l'auteur dans l'Universalis. J'ai préféré avoir zéro... Je ne ferais pas lire Les amitiés particulières à un adolescent, qui plus est catholiques, mais "La symphonie pastorale", oui. Je ne remets pas une couche contre les indexations de Barbey d'Aurevilly par l'archevêque de Paris et tout Balzac par Rome. Mon dieu que de bêtises au nom des Evangiles ! J'ai lu Corydon et Mein Kampf (dans la traduction française), sans devenir un homosexuel nazi, comme il y en eut un certain nombre...
On peut mettre en garde contre Zola pour le côté glauque de ceux qui préfèrent la campagne et ceux qui boivent de l'eau. S'il est si lu dans les collèges publics, c'est que sa littérature est très accessible...
A mon avis, quelques lecteurs du FC ont lu Benoist-Méchin, qui n'est pas un modèle d'hétérosexualité, et qui n'a pas fait que collaborer avec les Allemands en raison de son goût prononcé pour l'islam... Je recommande "A l'épreuve du temps".
Non seulement il faut être hétérosexuel, mais plus encore fauter uniquement dans le but de procréer, lumières éteintes en pensant à la France. Ce qui fait des accointances avec certains cathares pour lesquels le mariage est par nature source de péché mortel.
Il y a des manuels de confesseur du XIXe s. et du XXe s. encore, qui mériteraient de nous rendre ridicules pour les trois siècles suivants.

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