Les coadjuteurs du siège qui en deviennent évêques, sont aussi des cas limites dans le cursus. Comme les évêques auxiliaires de Paris envoyés à Reims, à Bourges et ailleurs.
De toutes les façons, cette hiérarchie remaniée en 2000 de manière soviétique ne rime plus à rien. On a des archevêques suffragants d'archevêques ! Et comme pour les filles servantes d'autel, c'était fait ad experimentum. Comme si on allait retirer le pallium... Et le cliquet pour les filles a fonctionné.
Un archevêque à Dijon, franchement... Strasbourg est aussi récent.
Et l'archevêque de Reims, combien de divisions ? Tours ? Bourges ?
L'évêque de Versailles a plus de troupes que bien des archevêques, et celui de Fréjus-Toulon.
Heureusement qu'il y a encore des séminaires ici et là, cela sert de tremplins pour les carrières, que le séminaire recrute ou pas.
Durant la période médiévale, on peut devenir tout de suite archevêque, comme on peut être cardinal, diacre et administrateur apostolique d'un siège ou de plusieurs. Philippe de Savoie fut de 1245 à 1268 archevêque élu de Lyon, sans être consacré (il attendait de récupérer le comté de Savoie...). Il n'en était pas moins archevêque légitime de ce siège, sur son sceau, il est représenté sans mitre et sans une effigie de prêtre non plus évidemment. Ainsi un évêque n'est pas tenu d'être prêtre et de pouvoir exercer sa potestas ordinis...
Le cursus d'un Billé, d'un Balland ou d'un Defois n'a rien à envier aux cursus de certains évêques du XIVe siècle.
Et que restera-t-il dans la mémoire de ces diocèses et de l'Eglise de France de ces trois Eminences ?
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