Le Goff n'est pas du tout une référence, et Mme Pernoud ne l'est plus.
A la place de "je", je vais songer à parler à la troisième personne... Je est un autre. Je peux aussi utiliser la voix passive et écrire en latin, cela me prendra plus de temps et je ne sais si Vexilla pourra me comprendre en dépit du latin de façade.
Je peine à trouver la fonction professorale de M. Korentin Denis que vous dîtes universitaire et même professeur d'histoire à l'Université (sic) catholique d'Angers. On le présente souvent, car il doit tendre des perches aux journalistes, comme un excellent connaisseur des traditions bretonnes. Je pense tout de suite à un compilateur folkloriste du XIXe s., pas à un historien.
Le Père Bedouelle n'est plus là pour me renseigner.
J'ai trouvé en vitesse une thèse annoncée pour 2009 sur Léon Degrelle, un parent certainement du comte de Chambord.
Les facultés catholiques usurpent, sauf à Strasbourg, la qualité d'université, soit dit en passant. Elles sont en revanche en pleine communion avec le pape régnant.
Vexilla est sans doute monomaniaque et ignore qu'il n'y a pas qu'une cause aux choses. Relisez la fin de "Guerre et paix". Il n'y a pas les gentils et les méchants. Vous relayez des articles de la presse locale sur une chasuble qui n'a certainement jamais vu Henri IV de sa vie ! Et cette chasuble ne devrait jamais être mise sur un ceintre pour sa conservation, et même ne devrait jamais être portée.
Les drapeaux blancs fleurdelysés frappés du Sacré-Coeur ou les tricolores frappés du même font plaisir aux nostalgiques (dont je suis), mais cela ne contribue pas à dissocier rite traditionnel et politique. Je conçois qu'on puisse aller à la messe de St-Pie V et républicain (et même socialiste, j'en connais au moins un qui chantait même le dimanche, séparé, directeur de recherche au CNRS et spécialiste des Bénédictins).
Raspail n'a rien trahi du tout et vous lui mettez un clou sur son cercueil, c'est très élégant. L'usage du verbe est révélateur. Raspail vous a fait même la courtoisie d'écrire un de ces derniers livres en parlant d'un jeune prince, quel qu'il soit, sans le choisir. J'ai parlé ici de ce mauvais livre à sa sortie. Stéphane Bern aussi est un traitre à la cause après avoir fait un petit tour chez le duc d'Anjou ? Ce sont des réflexions dignes des mouvements révolutionnaires entre les tenants de Lénine, Staline et Trotsky. Il demeure qu'Ardisson avait l'ancien prince comme parrain de l'un de ses enfants, ce qui pose une personne dans le milieu de la drogue et de l'échangisme. J'ai lu son bon et courageux "Louis XX".
Pour les lecteurs du FC qui ne connaîtraient rien au mouvement légitimiste, sachez qu'il avait quasiment disparu avant qu'Hervé Pinoteau ne le réactive. Ce dernier le dit encore dans des videos en ligne interrogé par des jeunes gens qui connaissent leur affaire. Il suffit de compter le nombre de séjours en France du père de Louis 10+10 avec sa prise en main patiente. Il n'y a aucune continuité entre la mort du comte du Chambord et ceux qui se l'accaparent pour en faire leur exclusive, malgré la gonflette de la notice wikipedia... Ce truc dit qu'Alfonso (Alphonse ?) fut invité aux manifestations du millénaire capétien. Lisez les mémoires de Favier qui pestait contre Mitterrand qui ne voulait entendre parler que du comte de Paris !
La photo qui illustre l'article de wiki n'a sans doute pas été prise en France, car le port d'ordre non reconnu par la république est interdit. Et d'ordre dissout depuis belle lurette. On peut toujours se déguiser en bailli grand croix de l'ordre de Malte pour faire plaisir à côté de Bernadette... Le roi d'Espagne (un usurpateur installé par Franco, aïeul du prince Louis ?!) décerne aussi la Toison d'or à Sarkozy ou au roi du Maroc, c'est dire si la Toison, qui siégeait au diocèse de Langres, est morte et enterrée depuis longtemps dans sa dimension chrétienne et anti-musulmane...
Il faudrait un peu de nettoyage et d'ordre, ne pas prendre le mille-feuilles pour exemple. J'en ai connu des jeunes qui roucoulaient devant une comtesse fauchée... Certains lecteurs de mes amis savent comme moi combien tel prince vivant en France coche peut-être toutes les cases du légitimisme et de l'honorabilité religieuse la plus pure, mais que derrière les apparences, trois fois hélas, il y a une déchéance totale et regrettable (du même genre qu'Henri d'Orléans)...
Je vais fonder un site internet sous un nom latin qui s'appellera Mitra maxima. Et je me déclare dépositaire de l'usage mitral et l'arbitre des élégances. J'annexe bien entendu les mitres abbatiales et canoniales. Et ceux qui ne prêteront pas allégeance à mon site seront déclarés traitres.
Vous n'avez pas réfléchi à ce que j'ai dit d'Hervé Pinoteau... qui a sans doute aussi trahi St-Nicolas au profit d'une chapelle ralliée à la fin de sa mort...
Philippe Ariès, un vrai historien, était un traitre, puisqu'il était orléaniste. Pierre Boutang, vrai professeur en Sorbonne, aussi.
Rapidement, je fais le tour de mes amis et connaissances, je dois avoir au moins une cinquante de légitimistes parmi eux, dont des historiens et universitaires (des vrais), mais aussi de simples gens qui n'ont pas de chevalières. Et l'un des lieux qui me serrent le plus le coeur est le monument de Ste-Anne d'Auray associé au champ des martyrs, surtout quand je vois les chardons dans le premier lieu et une chapelle salie dans le second. Seulement, je n'aime pas qu'on fasse prendre des vessies pour des lanternes... Vous n'avez pas compris, dans votre fortin assiégé par personne, que j'avais le plus grand respect des légitimistes (comme des orléanistes) sincères et qui ont les yeux ouverts. Le drapeau tricolore n'est pas grand'chose pour moi et je ne chante la Marseillaise qu'en présence de mus**...
Il faut supporter la contradiction.
Un exemple de gonflette qui fait croire que Mgr Centène et la foule attendaient le roi :
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