potentiellement contre-productive.
Que veut-on ? le moins possible d'avortements ? ou bien l'avortement interdit (pendant un temps), sans trop se soucier du nombre d'avortements pratiqués ?
Ici l'annonce d'un potentiel retour de la cour suprême sur l'arrêt Roe contre Wade est en train d'électriser les féministes et de façon générale, la gauche. Cela peut déboucher sur une législation fédérale qui irait dans le sens de l'arrêt, avec peut-être même un amendement à la constitution. Succès à long terme : zéro.
D'autre part, comme l'interdiction de l'IVG n'a guère de rapport, d'après toutes les études sur le sujet, sur le nombre d'IVG réellement pratiquées (et même, le taux d'IVG est en général plus élevé dans les pays qui l'interdisent !), on ne voit vraiment pas ce qu'il y a à gagner dans cette affaire.
Dans le meilleur des cas, ça ne changera pas grand-chose sur le nombre d'IVG. Dans le pire, ça conduira à l'inscription dans la loi, voire dans la constitution, d'un "droit à l'IVG", de manière beaucoup plus solide qu'actuellement.
Bref, une victoire à la Pyrrhus, qui pourrait bien se retourner contre les pro-vie.
Mais bon, comme le combat pro-vie est mené par des juristes et non par des spécialistes des affaires sociales, il n'est pas surprenant qu'il soit focalisé sur les aspects juridiques au lieu de... la réalité, tout simplement.
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