Il est dommage que quasiment personne n'ait réagi sur cette argumentation du père Drouin qui est le coeur du problème, même si évidemment nos solutions ne sont pas les siennes.
Alors, j'ai envie de faire un sondage (encore?)
Qui assume la position suivante?
En affirmant qu’il n’y a qu’une seule expression de la Lex orandi du rite romain, celle que contiennent les livres liturgiques réformés promulgués par Paul VI et Jean-Paul II, François met fin à cette distinction introduite par son prédécesseur le pape Benoit dans SP entre forme ordinaire et forme extraordinaire de l’unique rite romain. Cette distinction qu’un liturgiste par ailleurs éminent mais radical Andrea Grillo, a priori fortement impliqué dans le processus qui a abouti à TC, qualifie de fiction juridique (5), constituait une rupture dans la longue tradition de régulation rituelle de l’Église latine. Certes l’Église latine avait conservé jusqu’au grand mouvement de romanisation du XIXe siècle, une réelle pluralité rituelle, par ailleurs respectée par les réformes consécutives au concile de Trente mais il s‘agissait alors une pluralité basée non pas sur des affinités, ces trop fameuses sensibilités liturgiques, mais sur des traditions locales, essentiellement diocésaines. La situation de coexistence, sur une même aire géographique, entre des formes antérieures et postérieures à une réforme générale est inédite.
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