"seule compte la rencontre avec Jésus, seul le Christ nous apporte la justification, gratuitement.
Cela nous fera du bien de nous demander si nous vivons encore dans la période où nous avons besoin de la Loi,"
"Seule compte ..." Non, il n'y a pas que la rencontre avec Jésus qui compte. "Beaucoup me diront Seigneur, Seigneur, ... vous n'avez pas fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux"
"nous demander si nous vivons encore dans la période où nous avons besoin de la Loi" : bien sûr que nous avons encore besoin de la loi qui nous fait connaître la volonté de Dieu. Car la charité nous presse de faire la volonté de Dieu ; on n'aime pas réellement Dieu si on ne se soucie pas de sa volonté, et en particulier de ses commandements ; ce n'est pas du tout accessoire.
En fait, comme le souligne Mgr Schneider sur lifesitenews, une fois de plus, François s'inscrit en faux contre en particulier Veritatis Splendor où il est rappelé que suivre les commandements est au coeur de la charité, amour de Dieu, et que les relativiser c'est relativiser l'amour de Dieu par dessus tout.
Il y a une grande confusion dans son argumentation : il ne fait pas la distinction essentielle entre l'aspect de la loi,rituelle, faite de prescriptions religieuses conventionnelles telles que la circoncision et tant d'autres prescriptions, qui était en effet un pédagogue, et devenue inutile avec la foi au Christ et la rédemption, et les commandements qui relèvent de la loi naturelle, qui sont une loi à laquelle est soumise la créature humaine, et expression de la loi éternelle.
Sa relativisation des commandements, car ça en est bien une, relève de ce sophisme. En outre, mais ce n'est pas une nouveauté il flirte avec les positions hérétiques de Luther.
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