qui demande la « restauration » de la messe selon le Missel de Paul VI dont on sait qu’il contient en germes et potentialités tous les abus et dérives constatés dans la quasi-totalité des paroisses – sans que d’ailleurs cela n'émeuve outre mesure la hiérarchie – mais qui omet de signaler que la « forme extraordinaire » n’en connaît pas (hormis peut-être de rarissimes exceptions, et encore) …
À supposer que ladite « restauration » rêvée soit réalisable, celle-ci aboutirait à rendre la « forme ordinaire » si proche de la « forme extraordinaire » qu’on pourrait s’interroger sur sa raison d’être !
En réalité, si la « forme extraordinaire » appartient à la Tradition, la « forme ordinaire », elle, est issue de la révolution conciliaire que Paul VI, dans son discours de clôture de Vatican II, le 7 décembre 1965, avait ainsi, en quelque sorte, résumée : « Reconnaissez-lui [notre Synode (!)] au moins ce mérite, vous, humanistes modernes, qui renoncez à la transcendance des choses suprêmes, et sachez reconnaître notre nouvel humanisme : nous aussi, nous plus que quiconque, nous avons le culte de l'homme », de l’homme Dieu substitué au Dieu fait homme, Notre Seigneur Jésus-Christ…
Il faut rendre cette justice à François d’avoir logiquement réduite à néant la fameuse « herméneutique de la continuité » si chère à Benoît XVI, qui pourtant partait d’une bonne intention en assurant une certaine mais précaire paix liturgique : elle ne pouvait être pérenne car quelle continuité peut-on trouver entre la Tradition et la Révolution, « quel accord y a-t-il entre le Christ et Bélial ? ou quelle part a le fidèle avec l’infidèle ? Quel rapport y a-t-il entre le temple de Dieu et des idoles ? » (2 Cor 6,15-16), et donc entre la Basilique Saint-Pierre et Pachamama ?...
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