Bonjour Ptilu,
Vous avez raison, en ce que ce sont des catholiques rénovateurs au point d'être transformateurs, et non des catholiques traditionnels au point d'être jugés intégristes, qui sont à l'origine de la toute première manifestation de "sécession culturelle", chronologiquement et programmatiquement néo-catholique post-conciliaire, qui est apparue, en Europe occidentale, en aval immédiat de la clôture du Concile Vatican II.
Je pense ici à ce qu'est devenu le christianisme catholique contemporain aux Pays-Bas, à partir du milieu des années 1960.
Et il me semble vraiment que l'évolution et l'orientation dominantes du catholicisme néerlandais, à partir du début de l'après-Concile, constituent l'un des meilleurs exemples de ce qui arrive à presque toute l'Eglise catholique, dans un pays donné, quand on laisse agir et sévir, "en roue libre", les partisans et les promoteurs de la conception conciliaire du Concile Vatican II, ou, en d'autres termes, les partisans d'une double "herméneutique"
- porteuse d'une certaine forme d'émancipation ad intra, à l'égard du catholicisme ante-conciliaire,
et
- porteuse d'un certain type d'unification ad extra, vis-à-vis des non catholiques, des non chrétiens et des non croyants.
Dans cet ordre d'idées, surtout, que l'on ne nous dise pas que ce sont les catholiques traditionnels, a-conciliaires ou anti-conciliaires, qui ont été les premiers responsables d'une tentative de "sécession culturelle" à la fois intra-ecclésiale et post-conciliaire, parce que ce n'est tout simplement pas vrai.
Bon dimanche.
Scrutator.
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