La liberté laissée au rite traditionnel et aux instituts traditionnels ne l'avaient été que pour diviser, puis contrôler et peu à peu restreindre, "le mouvement" créé par Mgr Lefebvre.
C'est l'existence, hors cadre, de la FSSPX qui permettait l'existence "légale", autorisée, des instituts "Ecclesia Dei".
Dès lors que l'on passait d'un Pape conciliaire-conservateur à un Pape moderniste, les instituts "Ecclesia Dei" n'étaient plus qu'en sursis.
Deux choses cependant :
1) le Pape commet un abus de droit. Il ne peut, en aucun cas, interdire ou limiter (encore moins à l'extrême) la célébration de la messe, du rite de toujours. Et comme je l'ai déjà indiqué, il ne devrait même pas pouvoir toucher à la liturgie, hors nouveau saint et nouvel fête au calendrier et "ménage" du type de celui effectué par St Pie V à la fin du XVIème siècle ;
2) les secteurs traditionnels de l'Eglise sont désormais forts et ne se laisseront pas faire. La situation n'est plus celle des années 70-80.
La décision du Pape est une réaction moderniste, réaction de la partie des clercs dans l'Eglise qui n'avaient jamais accepté les réformes de la partie "conciliaire-conservatrice" de l'Eglise en faveur de la Tradition. Les Conciliaires-conservateurs temporisaient, tandis que les Modernistes ne veulent plus temporiser. Ils expriment leur haine sans plus se cacher !
C'est maintenant, quand même évidemment, une épreuve de vérité pour les instituts "Ecclesia Dei" qui prétendaient que l'on pouvait être traditionnel et obéissant, contrairement à la FSSPX, alors qu'ils ne devaient leur existence que grâce à la "désobéissance" de la FSSPX !
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