Je connais ces faits que vous décrivez (sans votre précision chronologique cependant). Mais nous ne parlons pas de la même chose: il s'agit ici d'une femme "intransportable" qui n'a pas assisté à la Messe pendant des décennies. C'est tout de même très étrange pour une grande mystique. Elle n'est pas dans un pays où la Messe est interdite, et elle se trouve comme cela, privée du sacrement fondamental de notre foi. N'est-ce pas très étonnant? Certes, ce n'est pas un argument fondamental. Mais malheureusement, ça plus ça plus ça plus ça, commencent à faire beaucoup. Le fait par exemple qu'elle ait reçu des fondateurs de congrégations plus tard condamnés pour leurs agissements odieux laisse quand même des doutes sur son don de "discernement" tant vanté. Padre Pio, lui, réagissait au contact du péché mortel. On dirait au contraire qu'elle a souffert la compagnie de ces gens sans problème.
Je le répète: sa mort est un problème en soi: une mystique qui meurt en hurlant? Sans les derniers sacrements? Dans des circonstances vraisemblablement violentes? Bizarre non? Et ce rapport d'enquête qui vise le père Finet, coupable des vices que nous savons? Et ces hurlements justement, auxquels on avait fini par s'habituer chez elle? Le Christ dans sa Passion souffrait-il ainsi? "Comme un Agneau devant les tondeurs, il n'ouvre pas la bouche", prophétise Isaïe.
Et ces examens médicaux auxquels elle a échappé comme par hasard en mourant? Padre Pio en a subi de nombreux, afin de bien montrer au monde les merveilles divines.
Et cette représentation blasphématoire d'une Vierge qui n'écrase pas la tête du serpent, lequel tient un lys dans sa bouche ? Et, et...?? Et ce suicide de son frère chez elle? La soeur de Padre Pio est entrée au couvent, chez des Brigittines ( des soeurs qui méditent comme vous le savez, la Passion du Christ). Nuance. Normalement la haute sainteté de pareils mystiques ne peut que rayonner et affecter l'entourage. C'est l'un des signes indubitables de l'efficacité de ce rayonnement.
Bref. Trop de faits troublants, trop de dissemblances avec des modèles mystiques éprouvés, trop de dérogations aux lois habituelles de l'action de Dieu dans l'âme, et trop de ressemblances à mon avis avec le cas de cette soeur Magdalena de la Cruz, qui faisait croire aussi par exemple qu'elle gémissait d'amour et de douleur dans sa cellule pour le Christ, alors que c'était le démon qui, avec son assentiment, la possédait.
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