Cette phrase, l'avez-vous écrite ICI, oui ou non ?
Ensuite, vous dites "nous" à tire-larigot : "nos" critiques, "en ce qui nous concerne", "nous ne sommes pas lecteurs de". De qui êtes-vous le porte-parole ? De l'Église pure, cachée parmi l'Église défigurée ? Si vous dites "nous", dites "nous" pour les catholiques qui appartiennent à l'Église une, sainte, catholique et apostolique.
Quelle est enfin votre autorité pour cracher sur des hommes consacrés que vous n'avez jamais rencontré, puisque de votre propre aveu, vous avez quitté "vos" paroisses dans les années 70 ?
Figurez-vous que tout m'autorise à vous dire la honte et la colère que je ressens à lire votre jugement "ils ne feront et ne font pas de bons prêtres", lancé depuis un écran d'ordinateur. Vous ne dites même pas : "j'ai rencontré des prêtres il y a 30 ans, de ce milieu-là et ce n'était pas de bons prêtres", mais bien "ils ne feront et ne font pas de bons prêtres".
Vous n'êtes ni prêtre, ni mon père, ni le Pape et je vous dis ce que je veux, quand bien même vous pensez que c'est une "crise de nerfs".
Encore une fois : qui êtes-vous, Jean-Paul Parfu, pour décréter cela ? Que vous ayez été blessé par ce qu'il s'est passé il y a 40 ans est non seulement légitime, mais parfaitement compréhensible. Mais que vous fassiez fructifier votre rancoeur avec les ministères de prêtres que vous ne connaissez pas - car je connais de saints prêtres qui sont de "l'Ouest parisien" - montre bien que vous êtes aveuglé par elle.
Tout ce que vous avez à dire, c'est me renvoyer à des "beaux quartiers" que je fréquenterais avec des "animateurs spirituels" (qu'est-ce, au juste ?). Vous voulez quoi ? Que je rentre dans votre petit jeu et que je sorte les poncifs les plus insupportables qui courent sur le monde traditionnel pour qu'après vous me sortiez les violons victimaires en disant : "au secours, nous sommes infiltrés par un rallié conciliaire nomiste moderniste papiste" ? Non.
Contrairement à vous, j'ai trop de respect pour ceux qui ont donné leur vie pour dire la messe, confesser, visiter les malades et annoncer le Christ, pour sortir des phrases délirantes comme "Il ne feront et ne font pas de bons prêtres et de bons évêques".
Aucune différence entre vos propos et ceux du pire anticlérical, je le redis : essentialisation mâtinée de lutte des classes.
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