comme il l'entend dans la vie intérieure d'ordres qui ont leur propre mode de fonctionnement.
Les ordres ont le droit de se défendre !
Et on ne peut pas reprocher au pape de se mêler du grand maître de l'ordre de Malte, qui n'est pas plus souverain que moi, et de vouloir en même temps qu'il dégomme le préposé général.

La macrocéphalie pontificale a aussi ses limites en ce domaine et les interventions de la papauté ont aussi une histoire. Avant le XIe siècle, les transferts d'un siège à l'autre étaient rares, et Grégoire VII se les a réservés.

Quand Pie XII a eu la peau des trois provinciaux dominicains de France, il a clairement dépassé ses droits et le maître général s'est couché.

Les Dominicains avaient beau dire qu'ils étaient "majeurs", il n'en fut pas tenu compte. Pour déposer un provincial ou le pousser à renoncer à son mandat, il y a des mesures prévues et encadrées, des mesures internes et différents échelons. C'est même très démocratique et délibératif.
Il n'y a rien de comparable entre un ordre pluriséculaire avec ses statuts et ses chapitres généraux / provinciaux, et une congrégation diocésaine fondée au XIXe siècle.

Ainsi, je ne sais pas ce qu'il en est des constitutions jésuites ou des Légionnaires, mais s'il n'est pas prévu que le pape intervienne, ce dernier doit user de prudence.
Jean-Paul II est allé très loin avec les Jésuites.
Il n'a pas sur son bureau un bouton qui permette de convoquer un supérieur général et de lui dicter ses désirs. Seule l'arme atomique de la suppression ou de la suspension d'un ordre peut s'envisager, certes, mais savamment justifiée.
Quand un pape se mettra à supprimer ou à fusionner les diocèses en France, ce qui ne saurait tarder si la CEF lui en donne l'idée, il en aura le droit. Cela fera mal pour les nostalgiques de sièges apparus au IVe siècle pour certains.
Des diocèses avec une vingtaine de prêtres, cela s'appelle des vicariats apostoliques en principe, même si on nous bassine avec l'Eglise qui n'est pas faite que du clergé… Le synode amazonien va bientôt changer tout cela et les diaconesses (femmes du diacre) vont pouvoir gagner en respectabilité. Je connais des épouses de diacre très discrètes, mais d'autres qui gouvernent leur mari et la paroisse (curé compris). Ainsi le mot "diaconesse" est déjà entré dans le vocabulaire des catholiques qui ne supportent pas les intrusions de ces harpies. Un curé âgé peut donc avoir sur le dos le diacre et la diaconesse que l'on ne saurait contredire.

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