invoqué lors du Conclave électif de Benoît XVI n'a pas pris sa retraite en même temps que lui. Il n'a pas fait demi-tour subitement.
Le Pape peut certes renoncer, dans la pratique, à l'exercice de son ministère. Mais à mon sens, cela reste bien son propre ministère.
Peut-il être exercé par quelqu'un d'autre ?
Il peut certainement en déléguer tout ou partie des charges, mais ne pouvait faire désigner un successeur de son vivant pour détenir les mêmes titres et pouvoir qui lui incombent.
Canoniquement il profite d'un vide juridique, spirituellement il ne peut le faire sans provoquer un conflit de légitimité.
Un Roi ne pouvant régner bénéficie de l'organisation d'une régence. Mais il demeure bien le seul et unique Roi.
Francois Ier, tout respectable soit-il, n'existe que par l'attitude inconsidérée de notre bienaimé ex-Saint Père.
Si l'on suit le raisonnement jusqu'au bout, et que l'on considère selon les lois immémoriales, que l'existence de François Ier est un cas impossible : on en déduirait naturellement que le magistère est toujours détenu par principe par Benoit XVI, qui serait alors fondé à déclarer nul tout acte contraire et à reprendre possession de l'usage de fonctions qu'il n'avait pu que déléguer.
Je ne cherche pas à convaincre, mais à montrer qu'on peut très bien pousser assez facilement un raisonnement qui "casse la baraque" dans les circonstances actuelles.
Je suis bien d'accord avec vous Pétrarque, nous avons un gros problème.
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