Tout d'abord, il y a en effet divergence sur l'interprétation du cas que vous considérez. Pour moi, un vaccin n'est pas un mal, alors que pour vous, il semble bien qu'il le soit "en soi". Le vaccin n'étant pas pour moi un mal en soi, le cas moral ne peut être considéré qu'au regard du risque encouru, ce qui légitime ma comparaison automobile. Cela vous l'avez vu, et refusé par rapport à cette approche liée au risque. Soit.
Le cas restant donc à traiter est celui de votre point de vue: le vaccin serait un mal "en soi". Je ne suis pas d'accord pour deux raisons: la première, c'est la très faible innocuité du vaccin. Faisant partie des hommes les mieux vaccinés de France, je peu en témoigner. Je n'y vois donc aucun "inconvénient" physique digne d'être noté.
La deuxième raison est plus subtile et plus profonde: vous assimiler à tort un "inconvénient" physique à un mal moral, qui ne sont pas de même nature. Le mal moral est péché, opposé à la loi divine, c'est donc un impératif que de le prendre en compte. Le mal physique est lui lié à notre nature déchue. Il n'a pas en soi de valeur morale. Sauf s'il vient à nuire gravement à l'intégrité de la personne, comme une amputation.
Philippilus
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