Vous citez un texte de Léon XIII nullement marqué du sceau de l'infaillibilité. On peut donc émettre quelques réserves sur les thèses qui s'y déploient. D'autant qu'il fut en son temps accueilli avec tiédeur par les catholiques français, qui savaient, eux, à quoi s'en tenir face à cette République-là. En France, les origines philosophiques de la République, qui est d'essence démocratique, sont notoirement antichrétiennes. Par conséquent, il me semble impossible, sans tomber dans la contradiction, de souscrire à l'indifférentisme professé dans cette encyclique sur le Ralliement. C'est aussi balayer d'un revers de main la critique de la démocratie contenue dans les écrits d'un Saint Thomas d'Aquin, dont Léon XIII sera pourtant l'ardent promoteur.
Enfin, vous raisonnez en historien, mais non en historien des idées, lorsque vous dites que les régimes politiques ne relèvent que d'une question de forme. A quoi bon s'être creusé la tête pendant des siècles pour distinguer les bons des mauvais régimes?
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