La faute aux militaires.. Un brin pacifiste, non ?
"Si vis Pacem, para bellum"
Voilà la devise des militaires qui sont en général les derniers à VOULOIR faire la guerre. Peut-être qu'ils savent justement parfaitement ce qu'il en coûte.
En revanche, ce sont bien les politiques qui sont, en dernier ressort, ceux qui DECIDENT et peuvent aussi tout arrêter. Mais ils s'en moquent puisqu'ils n'iront pas combattre.
A l'époque d'ailleurs , nombre de leurs enfants (aux politiques) ne faisaient pas le service militaire puisque leurs parents étaient assez riches pour payer en espèces sonnantes et trébuchantes leur exemption.
Enfin, ces politiciens étaient surtout affiliés aux loges maçonniques!
Dans son ouvrage Hiram couronné d'épines, A. Lantoine écrit : "La démocratie a fait de la Franc-Maçonnerie un bureau de placement pour fonctionnaires..."
Selon le témoignage de J. Bidegain, cité par P. Chevallier, les demandes d'intervention du Grand-Orient auprès du gouvernement atteignirent en 1904 environ 1500 pour l'année, soit une moyenne de cinq par jour.
Idem pour le gouvernement de Vichy (puisqu'on en parle actuellement). Les Francs-maçons sont présents dans le gouvernement et dans toute la presse collaborationniste : Emile Perrin, Alexandre Zévaes, Eugène Frot, Emile Périn, François Chasseigne, Raymond Froideval, Armand Charpentier à l'Oeuvre, Eugène Gerber, Jacques La Brède, René Martel à Paris-Soir, Marcelle Capy à Germinal, Emile Roche, Guy Zucarelli, René Brunet, Jean-Michel Renaitour aux Nouveaux Temps, Jean de la Hire au Matin, Georges Dumoulin, Charles Dhooghe, Paul Perrin à La France Socialiste.
Curieusement, la loi du 13 août 1940 interdisant les sociétés secrètes ne cite jamais explicitement les obédiences de la Franc-Maçonnerie. La loi du 10 novembre 1941 prévoyait de purger l'administration, mais elle fut rendue inefficace quelques mois plus tard. Quand Laval revint au pouvoir, en 1942, il mit à la tête de la commission spéciale un homme à lui, Maurice Reclus. Laval ne lui cacha pas son objectif. Il fallait faire régner dans la commission "un esprit systématiquement libéral, en accordant toutes les dérogations possibles, en essayant de faire rentrer en masse les Maçons éliminés dans l'administration, la magistrature, l'armée, l'université. Dans ce sens-là, allez fort, aussi fort que vous voudrez ; je vous couvre entièrement par des instructions formelles". (Dominique Rossignol. Vichy et les Francs-maçons. Ed JC Lattès, 1981)