Bonjour Aigle,
D'une part, je vous rappelle que les mêmes clercs, qui ont été candides, notamment face au libéralisme, face au socialisme, face à l'atlantisme hédoniste et face au communisme soviétique, en tant que courants de pensée et d'action plus ou moins incompatibles ou inconciliables avec le catholicisme, ont été cyniques au point d'imposer leur candeur à l'Eglise et aux fidèles, en recourant parfois à un véritable complexe de supériorité intellectuelle.
D'autre part, je vous suggère de vous déprendre de la réflexion selon laquelle les clercs catholiques qui ont été les plus influents, dans les années 1950 et 1960, au point de contribuer à inspirer ce qu'il y a de plus spécifique au Concile Vatican II, sont vraiment allés de l'avant.
En réalité, ces clercs sont allés en direction d'une tentative de conciliation entre le christianisme catholique et des idées qui ont été conçues, à l'origine, et au plus tard, autour de 1830.
En effet, nous avons alors été en présence de théologiens, proches de, ou tels que, entre autres, Rahner et Congar, qui ont entendu imposer à l'ensemble de l'Eglise
- une conception de la conscience de l'homme qui n'est pas fondamentalement différente d'une conception kantienne,
- une conception du devenir du monde qui n'est pas globalement différente d'une conception hégélienne,
- une conception des relations de l'Eglise et des relations à la révélation qui n'est pas fondamentale différente de celle de Mohler,
- une conception des relations au monde et des relations à la modernité qui n'est pas globalement différente de celle de Lamennais.
Bonne journée.
Scrutator.
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