L'un des arguments les plus forts en faveur de la peine capitale est que toute une série de criminels, de Gilles de Rais à Jacques Fesch en passant notamment par Henri Pranzini, y ont trouvé la grâce alors qu'autrement ils seraient mort dans leur péché. Autrement dit ils sont vraisemblablement au paradis grâce à la peine de mort. Et je pense que dans les temps de chrétienté de très nombreux condamnés à mort ont été ainsi sauvés.
Déjà, il me semble un peu téméraire d'affirmer que ces criminels n'auraient pas pu se convertir au cours d'années de prison s'ils n'avaient pas été condamnés à mort.
Et quand bien même la perspective de l'exécution serait le seul élément déclencheur d'une conversion suscitée par Dieu, dans ce cas on peut dire aussi que la grâce d'un Jacques Fesch est d'avoir commis un homicide qui lui a valu la peine capital. S'il n'avait pas abattu un agent en s'enfuyant, il serait peut-être mort dans son péché. Heureuse faute mais faute tout de même.
Que le peine de mort puisse permettre le salut est une chose (d'ailleurs, nous devrons tous le salut que nous recherchons à la mise à mort d'un innocent sur le bois de la croix), mais l'argument est inopérant lorsqu'il s'agit de parler de la conformité au droit naturel de la peine de mort.
Combien de chrétiens "tièdes" ont acquis des vertus héroïques au Colisée, sur l'échafaud révolutionnaire ou à Dachau ?
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