Le patient, tout coupable qu'il est, partage notre humanité. Cependant, comme le dit le §9 de la Porte Latine, la faute homicide ne retombe pas moralement sur l'exécuteur mais sur le criminel justement condamné.
Mais il y a quand même quelque part une situation peccamineuse dont la société prend la responsabilité pour le compte de celui qui en a blessé l'harmonie. N'accablons pas nos aïeux. Ils avaient leurs (bonnes) raisons dans un monde qui n'était pas encore le nôtre.
Ceci dit, je ne comprend pas cette ardeur à défendre bec et ongle le principe d'une peine qui est le résultat d'un échec individuel et collectif. On sait que ça a existé et que ça existe toujours mais que si on peut s'en passer, tant mieux.
Le rejet présent provient de l'application de la mort d’État jusqu'à l'absurde depuis 1914. On pense aussi à l'utilisation politique de voies plus ou moins extrajudiciaires par des régimes dictatoriaux, notamment en Argentine, terre natale de François. Donc pour le Saint-Père, on a trop mésusé de l'outil. Il vaut mieux en oublier définitivement l'usage, excessivement dangereux, notamment entre les mains d'un État prompt au totalitarisme. De plus, il faut montrer une relative cohérence dans la prédication de la culture de vie et de la Révolution de l'Amour.
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