Et que toute la pastorale doit tendre vers la Foi, l'Espérance et la Charité. C'est pourquoi je parlais d'opportunité pastorale comme quoi il faut exciter les fidèles à tendre vers les réalités d'en-haut. La peine de mort est un sujet à la fois moral et politique dans lequel l'Eglise doit se montrer prudente et relativement peu disserte. D'instinct, elle a toujours quelque peu répugné aux mesures extrêmes.
Sur la peine de mort, mais on pourrait aussi parler aussi de la prison, le monde occidental est en panique. Dans un Etat réellement chrétien, elle ne pourrait être infligée qu'avec parcimonie et après une enquête impartiale et minutieuse, présentable à un procès public et contradictoire. Et là, sous des conditions de légalité, de nécessité et de proportionnalité, tout en ménageant une ultime voie de salut (l'amende honorable), on peut envisager la chose, mais infligée sans esprit de haine ni de vengeance car ce serait gravement entrer en tentation.
Techniquement, on s'approche mutatis mutandis des conditions de la guerre juste mais contre le crime le plus abject et non plus un ennemi injuste. Mais dans un cas comme un autre, on atteinte au Vème Commandement dont le pretium peccati est cependant à charge du pauvre condamné. De là, il est évident que c'est toujours un échec pour la société.
Mais depuis les horreurs du siècle dernier, peut-on faire confiance aux pouvoirs publics pour ce genre d'affaire? Le retour de balancier abolitionniste est irrésistible. Le Saint-Père a observé bien des choses dans sa chère Argentine. Et les Européens en ont soupé des bien pires!
Nostra Aetate s'inscrit dans le même contexte. N'est-ce pas là d'ailleurs le nœud de la protestation de la Fraternité?
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