Non, bien sûr.
Mais on doit raisonner comme au temps des "dictatures" de la République romaine ou, mutatis mutandis, comme sous le régime de l'article 16 de la Constitution de 1958.
Lorsque surviennent des circonstances exceptionnelles, les pouvoirs publics doivent utiliser des instruments exceptionnels et des formes gouvernementales exceptionnelles aux fins de "sauver la République" (quand il en reste quelque chose) et sauver la République, c'est maintenir ce que sont ses fondements (forme républicaine (!) droits fondamentaux, hiérarchie des normes, etc.).
Donc bien entendu, l'enseignement traditionnel de l'Eglise catholique, notamment sur ce qu'elle dit d'elle-même doit rester sauf lorsque des circonstances exceptionnelles surviennent, obligeant les fidèles à intervenir dans le gouvernement. Bien entendu, cet état des choses doit rester provisoire et ne pas altérer la nature même de l'Eglise catholique.
Donc, "on ne fera pas le coup" de l'article 48 de la Constitution du 16 octobre 1919 signée à Weimar, comme il fut odieusement pratiqué par les lois successives "pour le Reich et pour le peuple" mises en oeuvre de 1933 à 1945.
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