... c'est ce que m'avaient fait comprendre mes parents, ma mère étant une divorcée remariée, trompée par son premier mari dès le jour de son mariage.
A la maison, nous avions toujours des pères de passage (on disait "pères" en Afrique et souvent leurs soutanes blanches séchaient avec notre linge sur les fils du jardin).
Des religieuses venaient aussi et même l'archevêque de la capitale.
Mes parents ont beaucoup fait en toute discrétion pour l'Eglise au Cameroun, et cela m'a été révélé lors de leurs décès respectifs.
C'était leur façon de communier, et je ne puis que m'incliner.
Pierre.
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