C'est l'article qui pose problème ; il a été accepté de justesse (178 voix alors qu'il en fallait au moins 177) :
Saint Jean-Paul II a proposé un critère global qui constitue la base de l'évaluation de ces situations [celles des divorcés remariés] : "Les pasteurs doivent savoir que, pour l'amour de la vérité, ils sont obligés de faire des distinctions parmi les situations. Il y a en effet une différence entre ceux qui ont sincèrement essayé de sauver leur premier mariage et ont été injustement abandonné, et ceux qui, par leur propre faute grave, ont détruit un mariage canoniquement valide. Enfin, il y a ceux qui ont contracté un second mariage pour le bien des enfants, et sont parfois subjectivement certains en conscience que leur mariage précédent, irrémédiablement rompu, n'a jamais été valide" (FC, 84). Il est donc du devoir des prêtres d'accompagner les personnes concernées sur un chemin de discernement selon l'enseignement de l'Eglise et les lignes directrices de l'évêque. Dans ce processus il sera utile de faire un examen de conscience, lors de moments de réflexion et de repentance. Les divorcés remariés devraient se demander comment ils se sont comportés envers leurs enfants lorsque l'union conjugale est entrée en crise ; s'il y a eu des tentatives de réconciliation ; quelle est la situation du partenaire abandonné ; quelles conséquences a la nouvelle relation sur le reste de la famille et sur la communauté des fidèles ; quel exemple celle-ci offre aux jeunes qui doivent se préparer au mariage. Une réflexion sincère peut renforcer la confiance en la miséricorde de Dieu qui n'est refusée à personne.
En outre, on ne peut nier que, dans certaines circonstances, "l'imputabilité et la responsabilité d'une action peuvent être diminuées ou annulées " (CEC, 1735) en raison de différentes contraintes. En conséquence, le jugement sur une situation objective ne doit pas conduire à un jugement sur la "culpabilité subjective" (Conseil pontifical pour les Textes législatifs, Déclaration du 24 Juin 2000, 2a). Dans certaines circonstances, les personnes rencontrent de grandes difficultés à agir différemment. Par conséquent, tout en soutenant une règle générale, il faut reconnaître que la responsabilité à l'égard de certaines actions ou décisions ne sont pas les mêmes dans tous les cas. Le discernement pastoral, tout en tenant compte de la conscience correctement formée des personnes, doit assumer la responsabilité de ces situations. Les conséquences des actes ne sont pas nécessairement les mêmes dans tous les cas.
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