C'est ainsi qu'on désigne en négociation internationale le recours à des expressions délibérément obscures permettant des interprétations diverses d'un texte commun alors que les positions des parties restent irréconciliables sur certains points.
C'est aussi le style du concile Vatican II avec notamment le fameux "subsistit in"...
Ainsi, les paragraphes 85 et 86 n'évoquent jamais la communion des divorcés-remariés de sorte qu'elle n'est pas formellement reconnue et c'est sans doute pour cela que ces paragraphes ont pu obtenir la majorité qualifiée requise. Ce qu'il y a de bien avec l’ambiguïté constructive, c'est que tout le monde y trouve son compte -à moins que ce ne soit l'inverse...-.
Les partisans d'une saine doctrine pourront donc considérer qu'il s'agit d'une "ouverture" qui ne va pas jusqu'à la communion. D'autres, retiendront une possibilité "exceptionnelle" d'admettre la communion "au cas par cas"... D'autres encore, estimeront que ces articles "initient" une dynamique dont l'"esprit" doit, au contraire, conduire à toujours plus favoriser la communion des divorcés-remariés.
Bref,la question reste toujours pendante. On sait en effet que de nombreux divorcés-remariés communient déjà avec la "bénédiction" du Curé. On aurait donc souhaité une prise de position claire sur ce sujet. Or, on est loin du compte...
Les seuls points positifs: les progressistes ne sont pas majoritaires, la doctrine est sauve et l'"ouverture" -quelle que soit sa portée exacte- est présentée comme limitée et dérogatoire ("dans certaines circonstances") et non comme un "nouveau" droit.
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