...l'Eglise ne se prononcera pas quant à la validité naturelle du précédent mariage.
Un mariage naturel est indissoluble intrinsèquement (porté en soi par la nature de l'union entre les deux personnes), alors qu'un mariage sacramentel est indissoluble intrinsèquement ET extrinsèquement (en soi et codifié par le droit de l'Eglise) : cela implique que l'Eglise ne se prononce pas sur les mariages naturels.
En ce qui concerne votre cas, on se rapproche grandement du privilège Paulin; Votre dame qui convole en "nouvelles" noces a du, avant toute chose:
- proposer à son époux naturel de vivre en frère et sœur
- proposer à son époux le mariage religieux requérant l'indult de l'évêque du lieu.
L'Eglise considère alors que le mariage naturel est dissout (et non pas nul), restant sauve la réalité même de ce premier mariage, sur laquelle elle ne se prononce pas.
Si donc votre dame a bien respecté ces étapes, elle est dans son bon droit. A elle de réfléchir en son for interne de la validité de son premier mariage, conditionnée selon moi à la liberté, l'indissolubilité, la fécondité et la fidélité au moment où le mariage a été prononcé. Mais il n'en demeure pas moins que cette union sera réputée réelle et le restera aux yeux de l'Eglise : cette dernière ne reconnait pas, à mon sens, la nullité prononcée par les autorités civiles.
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