A partir du moment où le texte est écrit il est figé car nous sommes toujours capables de lire ce qui a été écrit dans le passé.
A partir du moment où la hauteur des notes est écrite, c'est pareil.
A partir du moment où le rythme est écrit c'est encore pareil.
Néanmoins, surtout dans le rythme, il reste encore des lattitudes car tout n'est pas écrit.
Et je le répète, les premiers chants notés ne sont pas destinés à être déchiffrés pendant l'office où l'oin chante tout par coeur. Ce sont des antisèches pour les chantres qui pourraient avoir un oubli.
J'ai hélas oublié une bonne partie des anecdotes familiales qui me furent confiées par mes arrières grands-parents et grands-parents. Et ce que j'ai retenu est parfois déformé. En revanche ce que j'ai écrit est préservé sans aucune déformation.
Du reste nul n'est besoin d'être grand-clerc pour comprendre que si l'on n'avait pas écrit le chant grégorien, il serait quasiment inchantable aujourd'hui, il n'en resterait plus que de vagues lambeaux.
Les traditions corses, qui sont essentiellement orales, ont conservé un certain nombre de chants de l'office et de la messe, mais l'essentiel a été perdu.
Soutenir le Forum Catholique dans son entretien, c'est possible. Soit à l'aide d'un virement mensuel soit par le biais d'un soutien ponctuel.
Rendez-vous sur la page dédiée en cliquant ici.
D'avance, merci !